Adar – Retour à Yirminadingrad est composé de 13 nouvelles écrites par 12 auteurs à partir de 13 dessins de Stéphane Perger :

Stéphane BeauvergerDavid CalvoAlain DamasioMélanie FaziVincent GesslerSébastien JuillardLaurent KloetzerluvanNorbert MerjagnanJérôme NoirezAnne-Sylvie Salzman et Maheva Stephan-Bugni.

Ce recueil a été supervisé et composé avec les auteurs par Léo Henry à partir d’une idée qu’il avait eue avec Jacques Mucchielli juste après avoir terminé l’écriture de Tadjélé – Récits d’exil (désormais disponible en version numérique).

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Aujourd’hui : focus David Calvo

Les deux derniers romans de David Calvo ont été publiés par La Volte : Elliot du Néant et Sous la colline. Ils donnent un bon aperçu de l’imagination sans limite de l’auteur :

« Hypnotique, Elliot du Néant se lit comme les films de David Lynch se regardent. On a parfois l’impression de ne plus savoir où l’auteur nous emmène et on pourrait le relire indéfiniment pour trouver à certains passages un sens différent à chaque fois. Les évènements se succèdent comme dans les rêves, l’étrange ne surprend personne.

On croisera une galerie de personnages tous plus délurés les uns que les autres, tels le proviseur Plouffe et son obsession de Mallarmé, le surveillant Fink et le professeur Cyldrid en conflit permanent au sujet des fées et de Dieu, les tortues et leur mémoire de 30 secondes, l’inaccessible Elliot, le morse Hinrik qui ne sait plus nager et le macareux Eigill qui ne sait plus voler, l’Islande et sa magie des anciens mythes et légendes et surtout l’omniprésence de Nik Kershaw et de sa chanson The Riddle. À la manière de la madeleine de Proust, vous ne pourrez plus jamais entendre cette chanson sans retomber dans le néant.

Il y a quelque chose de notre imaginaire d’enfant dans la vision de Bracken, une touche de Lovecraft lorsqu’il est aspiré par la faille, un clin d’oeil à Alice au pays des merveilles quand il tombe dans le néant, le tout baigné dans une noirceur latente. » Les Voltés Anonymes

 

« Étrange et fascinant. Voilà les deux mots qui viennent à l’esprit à la lecture de Sous la Colline. David Calvo immerge son héroïne (et le lecteur) dans un lieu a priori parfaitement balisé. Mais il en sourd une atmosphère tout à fait particulière où l’esprit de son génial et controversé créateur semble avoir convoqué des puissances millénaires. Le Corbu s’y transforme peu à peu en un creuset où les mythes grecs et chrétiens se conjuguent aux forces de la Nature. Où les principes féminins immémoriaux semblent avoir imprégné l’esprit de l’architecte.

L’écriture de David Calvo, toute en contrastes et fulgurances, tour à tour précise et flottante, poétique et elliptique rend magnifiquement cette ambiance onirique. Ce quasi-huis clos au sein de la cité, véritable visite guidée de ses coutumes et de ses mystères, n’a rien à envier aux plus étranges fantasy urbaines. N’y manque presque qu’une traditionnelle carte que Colline – et c’est bien là le cœur du roman – ne peut qu’essayer de deviner pour accéder à l’essence du lieu. » Charybde 3

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Objectif du mois de février : franchir les 50 %

139 contributions ont permis de réunir 12 447 € soit 42,85 %.

Lorsque nous aurons atteint 44,58 % pour être très précis, Adar – Retour à Yirminadingrad sera entièrement financé. Nous attaquerons ainsi la partie du financement qui permettra la réédition de Yama Loka terminusUn petit effort !