« Reste la beauté des mots. Tout comme on peut être touché par l’opéra sans en parler la langue, on peut être touché par Tadjélé même si on n’a pas tout le bagage. Des nouvelles sont très accessibles, d’autres moins, mais le problème est que le fameux toucher est glacial. Une fois qu’on a «compris» ou qu’on s’est ouvert au mystère, ce qu’on voit nous marque, et pas forcément en bien. C’est comme regarder un paysage uniquement éclairé par une aurore boréale, être émerveillé, plisser des yeux et se rendre compte que le sol est en fait un charnier. (...) Et si vous voulez juste essayer quelque chose de beau, de fort, de marquant, de différent, tentez le truc – en toute connaissance de cause. »

Thomas B.