C'est au tour de Samuel Minne de dire tout le bien qu'il pense des Soldats de la mer :

"Sous les pavés, la plage. Sous l’ordre militaire sourdent les eaux de la révolte. De l’autre côté du réel se cache le rêve. Derrière les soldats, la mer. Fêtant leurs cinquante ans comme mai 68, Les Soldats de la mer ne peuvent échapper à la corrélation et à la mise en relation avec le mouvement de jeunesse et de liberté qui lui est contemporain. L’érotisme est presque omniprésent dans le recueil, de la séduction des officiers fringants à l’ensorcellement des femmes fatales. Mais comme souvent dans le fantastique, il est trouble et pervers, de l’attraction de l’oupire aux femmes magnétisantes qui réapparaissent comme une seule et même éternelle « Olga Mensonge ». La narration des « Soldats de plomb de Niccolo Pasani » n’est en fait qu’un long discours galant, destiné à subjuguer sa destinataire. Et c’est bien sous les auspices de l’érotisme, et par l’entremise d’une des représentations les plus antiques de l’envoûtement féminin, que l’ultime nouvelle, « Fondation », vient expliquer ce monde tout entier et son fonctionnement étrange. Le rêve et le désir ne cessent de saper les fondements d’un monde voué aux manœuvres politiques et militaires."

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