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À lire : les premières pages de L'Année suspendue de Mélanie Fazi

 

Les fichiers de L'Année suspendue de Mélanie Fazi vont être envoyés à l'imprimeur.

Pour fêter ça et attiser un peu plus votre curiosité, nous venons de mettre en ligne les premières pages de cette non-fiction autour du parcours de diagnostic d'autisme de l'autrice. Vous avez jusqu'au 8 mars pour passer commande et recevoir (ou aller récupérer à la librairie Scylla) votre exemplaire dédicacé par Mélanie.

C'est ici que tout se passe...

 

L'Année suspendue de Mélanie Fazi : ouverture des précommandes !


Chose promise, chose due, nous ouvrons aujourd'hui les précommandes pour L'Année suspendue, la nouvelle non-fiction de Mélanie Fazi.

Pour recevoir le livre dédicacé par l'autrice chez vous (ou le récupérer à la librairie Scylla) début avril, il suffit de passer commande ici. Vous avez jusqu'au lundi 8 mars.

N'hésitez pas à compléter votre commande par d'autres titres du fonds Dystopia, Callidor, Le Visage Vert, Les Règles de la nuit ou Scylla, vous n'aurez que 3 € de participation aux frais de port quel que soit le nombre de livres commandés. 

 

10 ans de Dystopia : 10 SP papier et 10 SP numérique à réclamer chaque mois - 20


Le mois dernier, nous avons terminé le tour d'horizon des 10 premières années de Dystopublications.

Nous allons quand même prolonger l'opération 10 SP le 10 du mois jusqu'à la fin de ce premier semestre avec les éditions Scylla, qui sont un genre de petite sœur des éditions Dystopia : même format, même absence de texte en quatrième de couverture mais une ligne éditoriale plus "plein cadre" SF...

Cette opération s'adresse toujours aux libraires, bibliothécaires, journalistes, blogueurs ou blogueuses, mais si vous n'êtes rien de tout ça, vous pouvez toujours tenter votre chance.

Les éditions Scylla, émanation de la librairie du même nom, ont un tout petit catalogue diffusé et distribué par Dystopia (tout comme Le Visage Vert, Les Règles de la nuit et Callidor).

Aujourd'hui, un des deux premiers titres du lancement 2015 : Il faudrait pour grandir oublier la Frontière de Sébastien Juillard (qu'on retrouvera aussi au sommaire de Adar - Retour à Yirminadingrad).

Il inaugure avec ce texte la collection 111 111, une collection de novellas avec une seule contrainte formelle, que de la première lettre au point final, nous ayons 111 111 signes de lecture.

"Dans un style et une langue soignés, Sébastien Juillard signe un premier texte d’une maturité incroyable de par son sujet et sa contrainte éditoriale. Une réflexion astucieuse sur un conflit qui ne voit pas le bout du tunnel, à n’en pas douter cette frontière textuelle restera une pensée significative pour les dizaines d’années à venir."

C'est sur Unidivers avec une interview de l'auteur en plus.

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez réclamer ce SP (en précisant si vous souhaitez le recevoir en version papier ou en version numérique).

Il y en aura seulement 10 de chaque version à votre disposition. Ne traînez pas !

N'oubliez pas de vous inscrire à la Dystonewsletter pour ne rien manquer des festivités.

Nous avons fait le tour de nos 10 premières années de publication. Un grand merci aux créateurs qui nous font confiance et aux lecteurs qui nous suivent (et nous découvrent).

On garde donc les bonnes habitudes et on se retrouve le 10 du mois prochain.

 

Jydérie par l'exemple

Bois Dormant et La Clé des nuages/Clé des songes ont été rédigés pour être le plus accessible possible, que ce soit pour des personnes qui ne connaîtraient pas le jeu de rôle, ou pour des rôlistes qui ne pratiqueraient pas le jeu sans MJ. Ils contiennent notamment une profusion de conseils de jeu, à feuilleter et à s’approprier selon les besoins, que l’on se lance pour la première fois ou qu’on cherche à approfondir son expérience du jeu.

Pour celles et ceux qui se demandent comment se passe une partie de Bois Dormant, voici une partie jouée en live sur la chaîne 2d6pluscool : Volsung accueille Melville, Felondra et Morgane pour jouer dans le cadre Les Veilleuses d’Héliopolis présent dans le livre de base.

 

 

Vous pouvez également jeter une oreille à plusieurs enregistrements audio de parties de La Clé des nuages avec kF et Eugénie. Astuce : les repères dans la description de la vidéo permettent de passer les longues plages de silence.

 



Il reste moins de 10 jours pour acheter les jeux en souscription sur notre site. Et moins d’un mois avant la parution en librairie ou en boutique !

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez demander des épreuves en PDF, nous nous ferons un plaisir de vous les adresser !
 

Intérieur Jydérie

Un coup d’œil à l’intérieur des pages… pour découvrir les très chouettes maquettes de la collection, conçues par Laure Afchain et réalisées par Je suis une légume.

 

Et cette semaine, un entretien de kF, Côme et Eugénie avec sturm (patrick) sur D1000&D100 pour évoquer La Clé des nuages et La Clé des songes.

Côme : [...] pour moi, La Clé des nuages c’est la rencontre à la fois improbable et parfaite entre la poésie et le jeu de rôle. Je ne connais aucun autre jeu qui réussit cette alchimie entre descriptions délicates et espaces d’interprétation parfois aussi larges que des gouffres. Et en plus de ça, ce n’est pas un jeu réservé aux littéraires de l’assistance, ni très difficile d’accès : au contraire, avec des règles simples et claires et des parties de 45 minutes, c’est l’un des jeux les plus accessibles de ma ludothèque !

 

Les deux jeux sont toujours en souscription sur notre site jusqu’au 14 février, pour une parution prévue au 1er mars en librairie et en boutique.

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez demander des épreuves en PDF, nous nous ferons un plaisir de vous les adresser !

Jydérie déployée

Une fierté : voici les couvertures déployées des deux jeux à paraître dans la collection Jydérie.

Laurent Rivelaygue a réalisé celle de La Clé des nuages & La Clé des songes. C’est une prouesse d’avoir réussi à mettre en images un jeu qui s’appuie énormément sur les mots et des réinterprétations permanentes.

La couverture de Bois Dormant a été réalisée par Je suis une légume, dont nous vous invitons à aller voir le travail sur son site http://www.pumpkincomics.com. Post-apo lumineux, décor urbain et nature envahissante, elle a joliment traduit l’ambiance du jeu.

Et un entretien de Melville et Eugénie avec sturm (patrick) sur D1000 & D100 à propos de Bois Dormant.

« Dans Bois Dormant, on joue une communauté pacifique et la prémisse du jeu, c’est que les personnages vont petit à petit dépasser leurs problématiques et leurs défiances et apprendre à exister ensemble. C’est – selon moi – un jeu avant tout optimiste. J’ai bien conscience que c’est un angle peu commun, que de dire qu’on peut arriver à s’aimer, à se pardonner, à croire les unes en les autres. Mais l’idée, comme dans les contes, c’est de porter un discours sur le monde. Moi je crois que notre société est faite des histoires qu’on raconte à son propos. Et j’ai voulu donner des outils pour raconter des histoires où les êtres humains sont des créatures capables du meilleur. »

Les deux jeux sont en souscription jusqu’au 14 février, à précommander par ici, ou à retrouver en librairie ou en boutique à partir du 1er mars.

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez demander des épreuves en PDF, nous nous ferons un plaisir de vous les adresser !
 

Jydérie en souscription, c'est parti !

On l’annonçait il y a un an et un jour : Dystopia lance une collection de jeux de rôle. Avec deux jeux atypiques pour ouvrir le bal : Bois Dormant, vivre avec les ronces de Melville et La Clé des nuages de kF (accompagnée de La Clé des songes de Côme Martin) sont désormais prêts pour une parution en librairie et en boutique au 1er mars 2021 !

 

 

Melville a déjà publié un bon nombre de jeux de son côté, en papier et en numérique, à retrouver sur https://melville.itch.io/ . Des parcours initiatiques de jeunes gens envoyés devenir des Héros sur la frontière, ou des souvenirs de colonie de vacances en forêt et d’histoires-qui-font-peur, ou des intrigues politiques d’ambitieux à coups de dominos, ou des tranches de vie toutes simples et très humaines...

Dans Bois Dormant, elle propose d’incarner les piliers d’une communauté pacifique dans une mégapole décimée et isolée, alors que la plupart des habitants sont tombés dans un étrange coma. Les personnages font partie de ceux qui sont restés quand le blocus gouvernemental s’est refermé. Loin de l’agitation du monde, ils essayent de construire une société nouvelle. C’est un jeu pour 3 à 5 personnes et une poignée de jetons de couleurs.

 

 

La Clé des nuages est le premier jeu de kF, qui a publié depuis Comme je descendais des fleuves impassibles et Landes de la fin des temps sur https://kfff.itch.io/ . Elle fait la part belle au jeu poétique et au jeu à deux. Dans La Clé des nuages, une personne incarne un Mage, qui explore des ruines afin d’aboutir la quête de toute une vie. L’autre incarne l’Image, qui décrit les ruines en proposant des mystères, des décors intrigants et des questions sans réponse.

À l’envers de ce jeu, on peut trouver La Clé des songes de Côme Martin, qui permet de jouer à trois dans un monde onirique, en percutant les imaginaires de chacun. Côme a aussi un univers bien à lui, à retrouver dans ses jeux sur https://emojk.itch.io/ et ses romans.

 

 

La version numérique de ces titres sera mise en ligne sans DRM et en exclusivité sur notre site en octobre 2021. Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez demander des épreuves en PDF, nous nous ferons un plaisir de vous les adresser !

Nous ouvrons les précommandes jusqu’au 14 février. Le contexte n’étant pas propice aux voyages en ce début d’année, les livres précommandés ne seront pas dédicacés. On espère vous croiser plus tard, en librairie, salon ou convention pour y remédier !

10 ans de Dystopia : 10 SP papier et 10 SP numérique à réclamer chaque mois - 19


Pour nos 10 ans, les festivités du 10 du mois se poursuivent ici.

Cette opération s'adresse avant tout aux libraires, bibliothécaires, journalistes, blogueurs ou blogueuses. Si vous n'êtes rien de tout ça, vous pouvez toujours tenter votre chance.

Le Chien a des choses à dire est le premier recueil de nouvelles de Jean-Marc Agrati. Publié en 2004 par une petite maison d'édition, Hermaphrodite, il a été épuisé durant plusieurs années. Dystopia ayant publié son quatrième livre L'Apocalypse des homards, nous nous devions de lui donner une nouvelle vie.

En 2008, Antoine Chainas écrivait à son propos :

"Dès la première page, les premiers mots, vous serez saisis, happés, kidnappés. Si Agrati est un mec normal, avec deux yeux et un nez au milieu de la tronche, ces écrits ne le sont pas. Ne cherchez pas de happy end - pas de end du tout, d'ailleurs -, ne cherchez pas les motivations ni la vraisemblance. Ignorez l'usage de la négation, le bon goût et les jolies tournures de phrases. Laissez-vous porter, emporter dans un monde onirique - entre cauchemar et vérité dévoilée.

[...]

A la lisière de la S.F., du polar et de la critique sociale - et en même temps dans aucune de ces catégories - Agrati nous brosse une gallerie d'anti-héros assez fallots, pleutres à leurs heures perdues et surtout totalement esclaves d'une réalité qui se délite, qui explose, qui se désintègre sous leurs yeux et sous les nôtres."

Tout le billet est ici.

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez réclamer ce SP (en précisant si vous souhaitez le recevoir en version papier ou en version numérique).

Il y en aura seulement 10 de chaque version à votre disposition. Ne traînez pas !

N'oubliez pas de vous inscrire à la Dystonewsletter pour ne rien manquer des festivités.

On se retrouve le 10 du mois prochain pour le titre suivant...

 

Jydérie, J-7 !

Dans une semaine, nous ouvrons les précommandes pour les deux jeux de rôles à paraître en mars : Bois Dormant, vivre avec les ronces de Melville et La Clé des nuages de kF (accompagnée de La Clé des songes de Côme Martin). 

En attendant de voir à quoi ressembleront les jeux, voici un très chouette retour de luvan d’une partie de La Clé des nuages jouée en dysto-compagnie il y a un an. 



 

Ceci n’est pas un compte-rendu.

Nous occupons chacune un bout du long canapé d’Eugénie.

C’est à la fois solennel et drôle. Nous nous connaissons bien. On ne sait pas si l’on doit croiser le regard de l’autre ou bien fermer les yeux pour mieux écouter sa voix. Le tête-à-tête produit l’un et l’autre à la fois.

À côté, bienveillante spectatrice, Eugénie est inconfortablement installée dans une liseuse au pli sec, sous un plaid, souriant comme un personnage de Jane Austen dont les deux filles viennent de trouver à se marier.

Sur la table basse, les vestiges de pistaches que j’ai croquées trop vite, façon lémurien surdosé.

Je suis la mage et Laurence mon image.

Ma partie précédente avec Eugénie ne m’a pas encore permis de mesurer à quel point il n’y a pas de point de vue, pas de pointe de compas, seulement des cercles qui s’entrecroisent et finalement se surimposent, jusqu’à décalquer sur l’une comme sur l’autre une réalité singulière. La vision que nous nous apprêtons à créer, au lieu d’éthérée, s’avère épaisse et tangible.

Mage. Je pose une mage primitive, à la peau bleu pétrole, un être leguinesque et ancien, une vieille peau au cou de laquelle gigotent les osselets de phalanges humaines et dont c’est la toute dernière quête. Son artefact magique est un sifflet. Elle vient de pêcher une poiscaille qu’elle aplatit dans un grand splosh au fond de sa barque. Il y a trois lunes. Soudain apparaissent de nulle part les sixièmes ruines. Première surprise : nous sommes en pleine science-fiction hippie. Je savais que je portais cet univers en moi, en tant que lectrice, mais je ne m’attendais pas à le faire émerger.

Image : Les ruines sont un reflet brillant dans le lac. Deux symboles apparaissent : une colombe se pose sur ma barque ; un couteau tombe d’un pli de ma robe. Lorsque la colombe roucoule, son cri fait comme mon sifflet.

Mage : Les ruines sont un reflet brillant. Surréel en ce que rien ne s’élève à la surface. Je sais ce qu’il faut faire. Répugnée par mon geste mais en phase avec l’instinct primitif de la vieille peau mystique que j’incarne, j’éventre la colombe et balance à la flotte magique ses entrailles défaites. Les ruines s’avèrent et je pagaie dans leur direction.

Image : De hautes tours éclatantes érigées dans l’eau, à la base inondée. Des oiseaux slaloment entre les édifices majestueux et crient.

Mage : J’imagine une faille dans le temps. Ces tours sont la dalle de la Défense ou autre Bladerunnerie toute en verre et en néons, mais paraissant à ma mage préhistorique comme le palais musical et cristallin de Frozen. Ces oiseaux sont sûrement la réponse. J’essaie d’écouter leurs voix mais elles m’insupportent de plus en plus, car aucune ne se distingue de l’autre, et c’est bientôt un vacarme épouvantable et hitchcockien. Les bêtes forment une nuée épaisse et noire et stridente. Je fais jouer mes doigts sur le sifflet afin de produire un son identique. Les deux fréquences entrent en résonance et les volatiles tournent en bris de verre iridescents qui cascadent à l’eau, comme des missiles sonores. L’eau frémit et bout sous l’impact. Des remous naît un maelström qui m’engloutit.

Image : Une salle souterraine, solennelle, gigantesque et claire. Cernée d’arcades sous lesquelles reposent, sur leur socle, des statues de verre.

Mage : Ces statues, comme les oiseaux avant elles, pourraient sonner la fin de ma quête, mais j’ai le sentiment de ne pas avoir assez payé. Je n’ai pas mérité la résolution, ni la fin, ni l’apaisement. Je me dirige vers l’une d’entre elles, coupant mes pieds au tranchant des bris de verre / d’oiseau répandus là, et entreprend de griffer l’œuvre d’art de mes ongles longs, avec pour résultat de produire une note stridente et insupportable provoquant l’implosion de l’ensemble des statues. Répétition violente de la scène des oiseaux de verre. Un portail dimensionnel apparaît, brillant et faseillant. Je le traverse.

Image : Un long couloir mystique. Noir. Au bout du couloir, une lumière. Comme j’avance, le fond se révèle. La galerie se termine en cul de four. Elle est en brique. Trois sièges vides : un tabouret, une chaise et un trône.

Mage : Je sais que j’arrive à la fois au bout de ma quête et au bout de ma vie. Je saisis mon couteau et m’entaille les veines. Comme dégouline au sol mon sang de vieille femme, comme s’écoule le reste de ma vie, trois personnes apparaissent sur les sièges, vêtus étrangement. L’homme à droite, dont les yeux sont bizarrement entourés d’un cercle d’or, me salue par ces mots : « Ah, te voilà enfin ! Nos invocations ne furent pas vaines ! Alors, dis-nous à quoi ressemble l’avenir. »

Ma quête était : « Entendre la voix des ancêtres ».

Près d’une semaine plus tard, la vision que nous avons créée avec Laurence m’apparaît toujours avant autant de force. Je suis convaincue que j’aurais été incapable de la former seule. J’ai la sensation lourde et tangible d’avoir marché dans le rêve d’une autre qui aurait été moi, parlé avec les mots d’une autre que je suis. J’ai souvent écrit à quatre mains, mais jamais construit de monde aussi intrinsèquement et connu et inconnu. Un monde que ni Laurence ni moi n’aurions jamais pu penser seule. L’aliénation familière d’un rêve poreux dont nous aurions toutes deux été les hôtesses et les passantes.

Merci, Laurence, Eugénie, merci kF, pour cet exercice précieux d’humanité pratique.

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