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Coup de cœur de la librairie des Volcans et quatorzième chronique


Nous qui n'existons pas de Mélanie Fazi poursuit son chemin. Après une interview sur le Snapchat du Monde la semaine dernière, un coup de cœur de Gaëlle Pradeau de la librairie des Volcans (Clermont-Ferrand) :

"Il est de ces textes d’exception qui s’impriment en nous, nous saisissent, s’inscrivent dans notre mémoire comme d’emblée une référence pour penser et comprendre l’autre, ou se révéler à soi-même. Or c’est probablement en ce sens que résonnera pour beaucoup le témoignage de Mélanie Fazi, nouvelliste fantastique de renom. Il en a la force d’impact.
Rien, ici, n’est dit au hasard : ce qu’elle nous dévoile de ses choix artistiques et de ses inspirations, ce qu’elle nous confie sur son rapport à l’écriture et cette « obstination silencieuse » qui la caractérise, se retrouveront dans la quête d’une identité intime qu’elle ne parvient pas à cerner puisque l’ « étiquette » manque pour ceux dont les choix ne conviennent pas aux standards, ni aux discours ambiants. La nuance isole et vous rend facilement suspect. 
Aussi le « sentiment d’étrangeté » est-il défini dans ses ramifications les plus fines et les plus insidieuses, il se déploie tout au long du récit avec une multiplicité de visages et de paradoxes, non pas comme une faiblesse à vaincre, mais comme une source de richesses difficile à contraindre, une source douloureuse que l’auteure cherche à apaiser en tentant de remonter à sa cause. Or l’acte de bravoure me semble ici absolu : celui d’avoir suivi finalement son instinct envers et contre tout, malgré les injonctions extérieures, la bienséance, les questionnements intrusifs et l’absence de modèle sur lequel s’appuyer. Il fallait alors une confiance éprouvée en la vie, je crois, et sa beauté diffuse, avec la conviction d’émotions toujours vives pour ne pas abdiquer et conserver l’espoir qu’une fois les mots identifiés et posés, il serait peut-être enfin possible de « cesser de s’excuser de tout », tandis que l’on a pu vous reprocher « jusqu’à votre silence »."

***

 Et c'est au tour du Journal Extime de Cyrille de s'enthousiasmer :

"Le texte de Mélanie Fazi a entre autres comme immense atout de mettre des mots sur des choses simples, souvent indicibles ou sortant du champ du questionnement habituel. Sans pour autant être une thèse universitaire. C’est avant tout un témoignage.

Un autre intérêt est aussi la notion de parcours. Le texte est vivant parce qu’il ne se contente pas de dire « Voilà où j’en suis », mais plutôt « comment j’en suis arrivé où j’en suis »."

Pour lire l'intégralité de la quatorzième chronique, c'est par ici...

 

Jour J - 32 !

Le cadeau idéal pour ta maman aussi.

 

Lancement à la librairie BD Net Nation vendredi 9 novembre 2018 de 17 h 30 à 20 h 30.

Et de 13 !


C'est le nombre de critiques de Nous qui n'existons pas publiées avant la parution du livre. C'est un record pour nous.

La dernière en date est sur le blog Le Troll, l'Ombre et le Robot :

"Ce n’est pas une fiction. Ni un essai, ni un simple témoignage, ni à proprement parler une confession. C’est déjà un peu d’elle, qu’elle veut bien partager : c’est un délicat tissu de mots qui dénonce le poids social des mots, et qui suscite l’envie de lui répondre sans nous réduire, nous toutes et tous, à un seul mot.

"« J’existe » est la première étape. » (p.76)"

Un livre unique en son genre, fin et troublant, juste et nécessaire, à qui Stéphane Perger a réussi à offrir un écrin de toute beauté."

Pour lire l'intégralité de la critique, c'est par ici.

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, nous avons calé la date du lancement ce week-end : venez nombreuses et nombreux à la librairie Millepages (Vincennes) mercredi 17 octobre à partir de 19 h 30, Mélanie Fazi y parlera de son nouveau livre et vous le dédicacera à la fin de la rencontre.

 

 

Une nouvelle critique positive et une première négative pour Nous qui n'existons pas


Vincent Mondiot a aimé Nous qui n'existons pas de Mélanie Fazi et le dit sur le blog Survivre la nuit.

"Ce livre d’une centaine de pages est en effet la version longue d’un article de blog écrit l’année dernière, intitulé Vivre sans étiquette. Un article dans lequel Mélanie Fazi témoignait pour la première fois de son rapport particulier à l’idée de couple, à la solitude, aux relations intimes telles qu’on se les représentent généralement. [...]  Il ne faut cependant pas se tromper, je pense, en se lançant dans sa lecture, sur ce qu’est et reste ce texte : avant tout un témoignage individuel, extrêmement intime. La parole d’une femme précise, qui nous explique son parcours d’humaine comme d’artiste, et la place qu’a pu prendre, au fil du temps, cette différence sans contours clairs qu’elle sentait entre elle et le reste du monde.
S’il est très probable que chacun y reconnaîtra une partie de ses propres démons, ceux qui sont décrits dans ce livre sont bien ceux de Mélanie, les siens seuls. A aucun moment, si ce n’est peut-être dans son titre au pluriel, Nous qui n’existons pas ne se présente comme un manifeste ou un discours fédérateur théorique. Il appartiendra à chacun d’y trouver ou non quelque chose faisant écho à ses propres ombres intimes.
C’est d’ailleurs là, me semble-t-il, l’objectif que Mélanie s’était donné dans ce livre : réussir, enfin, à nommer ses démons, à en dessiner plus nettement les silhouettes, pour mieux être capable de les prendre en compte et de leur tenir tête, de les dompter. Ce livre est un chemin d’honnêteté, de franchise vis-à-vis d’elle-même. Ne plus se forcer à vouloir être ce que l’on n’est pas, et apprendre à aimer ce que l’on est. [...] Peut-être que finalement, si, avec Nous qui n’existons pas, Mélanie Fazi est, involontairement, revenue au roman.
Elle est en tout cas revenue à la littérature. Et le Vincent de 2010 en est aussi heureux que le Vincent de 2018."

Pour lire toute sa critique, c'est par ici

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En revanche, du côté de La Fille qui n'aimait rien, pas grand-chose à sauver dans Nous qui n'existons pas...

Après l'introduction :

"« Nous qui n’existons pas » est une œuvre autobiographique dans laquelle Mélanie Fazi aborde son rapport au désir, au couple et à la sexualité. Difficile de traiter de ce court texte tant son propos se confond avec l’autrice. Toute personne douée d’empathie ne peut que saluer la démarche de l’autrice qui nous fait part de ses tâtonnements dans l’existence.

Ce texte ne s’adresse pas aux proches, mais à un public. Il dit des choses allant au-delà de la vie personnelle de l’autrice. Mélanie Fazi défend une « étiquette », les asexuels, contre une norme, le couple amoureux avec enfant. L’asexualité ne se cantonne pas à l’absence de désir sexuel ; pour elle cela englobe également le refus du couple, de l’amour et des enfants. Ce texte raconte la déconstruction d’un « problème », l’inexpérience sentimentale et sexuelle, en revendication."

Elle ouvre le feu :

"L’autrice n’a certes pas l’orgueil de se croire avant-gardiste, mais ne témoigne aucun intérêt pour ce qui a pu être dit ou fait avant elle."

"Le bas-côté d’où Mélanie Fazi regarde la norme me paraît bien plus confortable."

Et conclut :

"D’autres choses posent problème dans ce texte qui refuse de prendre en considération l’autre. Concentrée sur elle-même et ses propres découvertes, Mélanie Fazi omet celles des autres avant et à côté d’elle. L’ouvrage manque de références et de connaissances dans le domaine des luttes sociales et des « gender studies ». Son désintérêt pour le féminisme la pousse à commettre des maladresses telles que confondre le sexisme et les avances d’un homme. Conclure en faisant appel à l’ésotérisme et à des images symboliques, c’est glisser de la critique sociale à la pensée magique. « Je suis louve désormais ; j’apprends à montrer ma fourrure au grand jour. Mais j’appartiendrai toujours à la lune beaucoup plus qu’au soleil. » Quelle ironie quand on sait que le loup est un animal profondément social pour qui la solitude est synonyme de mort.

Mélanie Fazi découvre les affres des normes sociales qui régissent notre société, mais la seule action pratique qu’elle mène est celle de l’écriture. N’est-ce pas beaucoup demander à un livre ?"

Et pour lire l'intégralité de sa critique, c'est par .

Le livre sort officiellement demain, lundi 1er octobre 2018. Vous pouvez le commander à votre libraire habituel ou ici même.

Rencontres et dédicaces de Mélanie Fazi - 3


Dans un mois, Mélanie Fazi sera invitée à Rennes à la Maison des associations (6, cours des Alliés) par l'association Aappui.

La rencontre "Asexualité et autres non-étiquettes" sera menée de 18 h 30 à 20 h 30 lundi 29 octobre par Antoine Nobilet, psychologue.

Attention : entrée payante, 10 € et réservations par ici.

Nous qui n'existons pas y sera en vente grâce à la librairie Critic, partenaire de l'événement.

 

Les précommandes de Nous qui n'existons pas : c'est parti !


Nous qui n'existons pas de Mélanie Fazi existe !

L'imprimeur nous a livrés mardi et les exemplaires dédicacés précommandés sont partis par la poste hier.

Pour celles et ceux qui ont choisi le retrait à la librairie Scylla, vous pouvez passer à partir de jeudi 27 septembre aux jours et horaires suivants :
- les jeudis et vendredis de 12 h à 20 h
- les samedis de 10 h à 20 h

Attention : à partir du mois d'octobre la librairie pourra fermer plus tôt en raison d'évènements hors les murs.

***

Les libraires recevront le livre à partir du 1er octobre comme prévu. N'hésitez pas à leur commander.

 

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